Après Johnny, voilà que France Gall a elle-aussi « disparu ».
Vous ne trouvez pas que ça sonne bizarre ce recours fréquent au participe passé « disparu » pour évoquer la mort ? Dernier Exemple donc : « France Gall, qui avait des attaches varoises, a disparu à l’âge de 70 ans… »
J’ai envie de m’étonner : « Ah oui, où ça ? Faut-il lancer une alerte enlèvement ? A-t-on une chance de la retrouver ? »
J’ai peut-être l’esprit tordu mais s’il s’agit de mettre de la distance face à la mort, allons-y carrément. Tournons-nous vers l’humour noir et Pierre Desproges, un maître en la matière :
« J’vous donne quatre mots, cherchez l’intrus ! … Vous connaissez le principe ? Bon !… Ecoutez-bien : métastase, chimiothérapie, Schwartzenberg, avenir ? »
Un sketch que j’adore et au cours duquel il indique l’épitaphe / l’inscription à faire figurer sur sa tombe : « Je vous avais bien dit que j’étais malade. »
Alors quand cela sera mon tour, je ne voudrais pas que mes amis disent que j’ai « disparu »… ou seulement si c’est pour écrire sur ma tombe : « J’ai disparu ? Non je suis là » avec un clin d’œil en guise d’émoticône.
N’oublions pas :
« Les morts ne sont vraiment morts que lorsque les vivants les ont oubliés. » (proverbe malgache)
#citationdulundi
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