Le week-end dernier la skieuse française Tessa Worley s’est offerte sa première victoire de la saison juste avant les JO de Pyeongchang. Le matin-même de sa victoire, elle avait expliqué à la radio qu’elle cherchait avant tout à trouver du plaisir, à ne pas se focaliser sur la performance durant ses entraînements. Elle expliquait que les résultats reviendraient grâce au plaisir. Bravo et bonne chance à elle pour les JO.
Savoir dénicher du plaisir quand on connait des phases délicates, voire des phases de doute, voilà qui me semble être un sacré atout, une faculté à cultiver.
Six mois après la création de ma 1ère entreprise, mon neurologue m’avait convoqué à l’hôpital pour m’informer que ma tumeur au cerveau avait repoussé. Il avait acquis la conviction qu’il fallait à nouveau intervenir (neuf ans après une première opération). Les deux options qui se présentaient à moi : nouvelle opération ou séances de radiothérapie.
« Nous ne sommes pas pressés Jérôme. Tu réfléchis pendant les six prochains mois et on fait le point. » avait-il ajouté.
J’avais accusé le coup. Non seulement je venais à peine de créer ma boîte mais en plus nous étions en pleine levée de fonds (2 millions d’euros).
En réponse à ma mine déconfite, le neurologue m’avait proposé un traitement d’antidépresseurs.
Je lui avais répondu : « Non merci, je sais qui sont mes antidépresseurs. ». Je pensais à mes amis et … aux matchs du Stade de Reims ! Quand je vous dis que je suis un supporter indécrottable.
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